La psychologie énergétique (PE) a fait des progrès remarquables ces dernières années et étend progressivement ses bienfaits grâce à des praticiens et praticiennes passionnés. À la clinique « Avery Lane for Women » en Californie, un programme de traitement innovant appliqué à des femmes malmenées par l’existence a été mis en place. Ces femmes avaient recours de manière addictive à l’alcool, aux méthamphétamines, aux opiacées ou au cannabis, pour échapper à leurs tourments. Les participantes montraient un niveau de dépendance et de dépression sévère, et une tendance suicidaire élevée. Cette étude démontre une fois de plus que les techniques de la PE procurent un soulagement immédiat et surtout durable : un progrès potentiel pour l’ensemble de la population. Néanmoins, les intérêts publics et privés sont souvent adverses. Alors, comment faire changer les mentalités ?
Les enjeux de la psychologie énergétique dans notre société
L’être humain est un animal grégaire et social. Si certains individus sont dotés d’un appétit pour la recherche, l’exploration et la découverte, dans son ensemble, notre espèce n’apprécie que modérément le changement. Les corporatismes sont notoirement facteurs de stabilité et de conservatisme, et par conséquent peu perméables à des solutions innovantes. Pourtant, il faut s’attacher à convaincre les différents groupes d’intérêts professionnels, médicaux et politiques, pour qu’une thérapie arrive à « s’imposer » comme référence à l’égard d’une pathologie ou d’un « trouble concurrent » ou « concomitant » (il s’agit de troubles liés à l’alcoolisme ou à la toxicomanie : troubles anxieux, dépression majeure, trouble bipolaire, schizophrénie).
Plus largement, les choix de société n’échappent pas à la règle et, avec la complexité croissante de notre civilisation numérique et globalisée, du « buzz » médiatique, les groupes d’intérêts, publics ou privés, se méfient davantage de l’inconnu, fût-il efficace. Qui plus est, lorsque l’enjeu est vital, comme le sont les politiques publiques de la santé, il est nécessaire d’apporter de plus en plus de preuves pour établir la pertinence d’une approche thérapeutique. Des sommes considérables ainsi que des ressources humaines sont engagées chaque année pour faire face aux maladies, virus et pathologies qui nous affligent. Aux États-Unis d’Amérique, où le financement d’études scientifiques est largement ouvert aux entreprises privées, quantité d’études sont publiées pour démontrer, par exemple, que la cigarette ne provoque pas le cancer, alors que d’autres établissent clairement le contraire. Chaque « camp » cherche à accumuler le plus d’études face à l’autre, pendant que la population de fumeurs est décimée par la maladie. Alors, que croire ?
Plus proches de nous, la récente pandémie de Covid-19 et la bataille entre les grands laboratoires et les divers gouvernements de la planète nous donnent rapidement une idée des défis à relever pour qu’un traitement donné arrive à s’imposer (voire tout simplement à exister) face à tel ou tel autre. Il faut à la fois convaincre la communauté médicale, les autorités de régulation nationales et internationales, les compagnies d’assurance, sans parler du grand public qui souvent se méfie.
Ainsi, établir scientifiquement la pertinence des outils développés par la psychologie énergétique présente un double enjeu sociétal. Premièrement, il s’agit de pouvoir soulager le plus grand nombre de personnes pour lesquelles les traitements traditionnels et communément acceptés ne donnent plus satisfaction ou pas les résultats recherchés alors que les besoins de thérapie s’accroissent et que la pression sur le corps médical est maximale. Deuxièmement, il faut pouvoir faire comprendre aux décideurs l’importance qu’ils méritent par rapport aux résultats thérapeutiques remarquables qui sont obtenus, en dépit du « faible intérêt » économique potentiel à court terme, alors que les économies réalisées à long terme et le gain en qualité de vie pour la société dans son ensemble sont immenses.
La psychologie énergétique a donc besoin de praticiens et de praticiennes qui sauront essaimer leurs connaissances et les bienfaits des outils et méthodes démontrés par des études scientifiques menées avec rigueur et objectivité pour faire évoluer le paradigme actuel. Le programme dont nous allons vous parler en est un parfait exemple.
Un programme innovant de PE pour des femmes souffrant de dépendances sévères
Adriana Popescu, Docteure en Médecine et directrice de la clinique « Avery Lane for Women » à Novato en Californie, est l’initiatrice du programme innovant ainsi que de l’étude scientifique que nous allons évoquer. Cet établissement privé est doté de 8 lits et peut accueillir jusqu’à 12 femmes simultanément pour des traitements résidentiels allant de 30 à 90 jours. Il propose également la désintoxication, l’hospitalisation partielle et le traitement ambulatoire intensif. Il est possible de bénéficier d’un logement de soutien et d’un environnement propice au maintien de la sobriété.
Avant toute chose, il est important de préciser d’emblée que les femmes concernées par ce programme particulier de PE ont développé une toxicomanie ou une dépendance (alcool, alimentation…) comme une échappatoire à leur terrible mal-être. Celui-ci peut se caractériser par des symptômes récurrents et des syndromes post-traumatiques comme les flash-backs, l’hypervigilance, l’anxiété, la boulimie, l’anorexie, l’alcoolisme, etc. Pour échapper à la réalité et tenter de réduire leur anxiété, ces femmes se mettaient délibérément dans un état « d’abrutissement psychique ».
Face à l’échec des thérapies conventionnelles qu’elles avaient précédemment expérimentées, ces femmes recouraient, en désespoir de cause, à ces mesures extrêmes qui ne sont pas sans générer des « troubles concomitants ».
Souvent, par manque de temps et de formation des médecins, le paradigme médical conventionnel conduit à ne pas traiter l’ensemble des causes sous-jacentes de ces dépendances et des troubles médicaux qui en découlent. La pratique « traditionnelle » place plus les patients en position passive et manque de les associer eux-mêmes à leur propre guérison. La psychologie énergétique les place délibérément en tant qu’acteurs et actrices de leur propre processus de thérapie, avec des techniques et outils relativement simples, testés au préalable (dans le meilleur des cas, par l’ensemble du personnel soignant de l’établissement), ce qui renforce le sentiment de partage et d’adhésion collective.
Protocole et outils de PE utilisés dans l’étude
Pour bien des néophytes ou observateurs non initiés, la psychologie énergétique peut paraître exotique, voire incongrue. En effet, elle s’éloigne de la médecine conventionnelle essentiellement basée sur une relation médecin/patient où le premier « ordonne » au deuxième un traitement médicamenteux suivant des protocoles bien établis, reconnus scientifiquement et pris en charge par les assurances publiques et privées.
Dans le cas de cette étude sur des femmes, trois protocoles de PE ont été appliqués. En premier lieu, la technique du tapotement, où la personne doit se remémorer un événement pénible ou une émotion difficile tout en tapotant un point précis d’acupuncture pendant 1 à 3 minutes. En second lieu, l’élimination des racines émotionnelles négatives d’un problème perturbant : ici, l’approche est holistique, car tout le spectre des pensées, croyances, émotions et sensations est abordé. En troisième lieu, le Brainspotting, où l’on utilise certaines positions spécifiques des yeux pour accéder, traiter et libérer les sources neurologiques fondamentales de la douleur physique ou émotionnelle, du traumatisme, de la dissociation et d’une variété d’autres symptômes. Il s’agit de visualiser un point du cerveau d’où semble naître le mal-être, et d’agir mentalement sur lui.
Dans tous les cas, et pour pouvoir mesurer l’évolution des sensations de bien-être ou de mal-être chez les personnes observées, on a appliqué la technique des « Unités Subjectives de Détresse », où chaque femme estime par elle-même sa souffrance sur une échelle de 0 à 10. Si l’intensité et le ressenti de la douleur sont très variables chez chaque personne et qu’il n’est donc pas possible de créer une « échelle générale de la souffrance » comme on peut mesurer objectivement le poids en kilogrammes et la taille en centimètres, l’expérience prouve néanmoins que chaque individu reste relativement cohérent et homogène dans sa propre acception de la souffrance sur une période plus longue. Ainsi, et même avec des personnes différentes qui ressentent des niveaux de douleurs très variables (une personne « douillette » peut attacher un score de douleur bien plus élevé qu’une autre qui tolère davantage la souffrance), on peut traiter statistiquement les résultats des uns et des autres et dégager assez facilement des tendances pour les corréler avec l’action thérapeutique de la psychologie énergétique.
Des résultats prometteurs
L’étude d’Avery Lane a été menée sur 147 femmes de novembre 2017 à février 2021. Leurs situations initiales pourraient être résumées comme suit : la plupart avaient choisi l’addiction à l’alcool pour échapper à leurs tourments (67 %), d’autres avaient opté pour les méthamphétamines, les opiacées, le cannabis, etc. Au départ de chaque programme, plus de la moitié des personnes (52 %) avaient un niveau de dépendance sévère et un taux de conduite suicidaire équivalent (53 %), et une écrasante majorité (88 %) souffraient de dépression.
Le traitement s’est déroulé sur 63 jours en moyenne, avec des résultats impressionnants : 77 % des participantes l’ont terminé avec succès ; lorsque l’on compare les résultats d’Avery Lane avec les statistiques nationales aux États-Unis qui affichent seulement 41 % de réussite dans les centres de désintoxication « classiques », ceux-ci sont nettement meilleurs. Si l’on rentre plus en détail dans l’étude en question, les scores de dépression ont chuté de 79 %, ceux d’anxiété sont passés de 73 % à 8 %, les symptômes des traumatismes ont baissé de 76 % à 30 %. Qui plus est, la frénésie alimentaire a chuté de 33 % à 11 % et les comportements compensatoires de 41 % à 11 %. Dans leur grande majorité (82 %), les femmes ayant bénéficié du traitement proposé à Avery Lane sont très satisfaites des résultats.
Mais qu’en disent-elles, concrètement, au-delà des chiffres ?
Une reprise de contrôle du processus de guérison
La majorité des témoignages des femmes enrôlées dans l’étude convergent sur ces points positifs : la découverte des outils simples offerts par la PE et leur appropriation quasi immédiate pour des résultats rapides et parfois spectaculaires, une augmentation dans le temps de la confiance en soi. Certaines ont ainsi pu opérer par elles-mêmes un véritable « nettoyage traumatique ».
D’un point de vue neuronal, les résultats de la psychologie énergétique peuvent s’avérer puissants et rapides : le tapotement des points d’acupuncture envoie un signal électrique à l’amygdale, le centre émotionnel du cerveau associé à la lutte, la fuite, mais aussi au stockage de la mémoire. Ces impulsions sont ensuite transmises à l’hippocampe qui « réenregistre » le souvenir sous une forme positive, sans la détresse émotionnelle qui y était précédemment associée. La cliente réalise elle-même cette opération d’acceptation du trauma, de sa réévaluation et de son stockage dans ses souvenirs, en y attachant une valeur d’apprentissage, de pardon, d’autocompassion.
De nombreux thérapeutes témoignent, par exemple, de la pertinence de cette méthode dans les cas des survivants d’abus sexuels dans l’enfance.
Conclusions et perspectives
De nombreuses « médecines douces » sont petit à petit reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé. Elles diffusent graduellement leurs bienfaits sur le terrain, souvent grâce à l’action de thérapeutes passionnés et convaincus qui ne craignent pas de battre en brèche bien des préjugés et des réticences. En effet, il faut parfois vaincre les routines et procédures bien ancrées dans certaines unités de soin, ainsi que les prises de position politiques qui peuvent, du jour au lendemain, cesser le financement de tel ou tel programme médical.
Dans cette patiente lutte de pédagogie et de conviction, la psychologie énergétique pose en plus le « problème » de ne pas requérir de traitement médicamenteux dans la plupart des cas, ce qui constituerait donc une perte nette pour le chiffre d’affaires des laboratoires pharmaceutiques. Comme nous l’avons vu dans le cadre de la présente étude, les participantes ont rapidement pu se prendre en charge elles-mêmes et y trouver du réconfort à court et à long termes.
Il est bon de rappeler que dans le cas de pathologies lourdes, la psychologie énergétique peut être appliquée pour compléter les traitements médicaux et souvent, au fur et à mesure, les rendre non nécessaires (toujours en concertation préalable avec le médecin traitant). Les techniques extrêmement variées que la psychologie énergétique met à disposition des individus leur permettent de reprendre le contrôle de leur bien-être. Un rééquilibrage macroéconomique prendra certainement forme lorsque le corps médical, les laboratoires pharmaceutiques, les compagnies d’assurance et les autorités auront réalisé que la psychologie énergétique complète utilement les thérapies conventionnelles, et ne leur fait aucunement concurrence. En renonçant à des thérapies qui n’ont manifestement plus autant d’impact, les économies budgétaires réalisées permettraient de financer d’autres programmes délaissés par les autorités, par exemple concernant les maladies orphelines.
Tout le monde aurait à y gagner !
Et vous, avez-vous déjà eu recours à la psychologie énergétique ? En quoi cela vous a-t-il aidé ? Quels moments forts la psychologie énergétique vous a-t-elle fait vivre ?
Nous serions ravis de lire vos retours d’expérience dans les commentaires et d’en discuter !
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