Seulement un tiers des enfants possédait des capacités physiques de base !
Dans leur étude sur 10 000 enfants de 8 à 12 ans, les chercheurs de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario ont découvert que seulement un tiers possédait des capacités physiques de base !
Nous pouvons pas encore imaginer les conséquences pour ces adultes plus tard. Nos muscles ont besoin de se développer. Notre cerveau, lui aussi il se développe avec les mouvements et aptitudes de notre corps. Tout comme l’estime de soi et la confiance en soi.
Vous rappelez vous l’expression sur le visage de votre enfant, quand il/elle a réussi un défi physique pour la première fois? Fierté, satisfaction, confiance en ses capacités, et un certain niveau de sécurité.
Je vous partage mon expérience.
J’ai été très sportive et active, je faisais l’escalade en montagne, sur mes skis il n’y avait pas grande chose qui me faisait peur. Bon pour tout vous dire, je suis d’origine Autrichienne, on m’a mis des skis à l’âge de 3 ans. Donc la peur de la hauteur, de la vitesse, du vide, je ne la connaissais pas !
Avec une carrière très exigeante, en énergie et en temps, j’ai trouvé de moins en moins le temps pour mes activités physiques et surtout pour les escapades en montagne. Et avec le déséquilibre hormonal de la ménopause qui s’y ajoutait … – j’ai fait l’expérience d’une attaque de panique sur une terrasse au 10ème étage ! Du jamais vu. Je ne pouvais pas le croire ! Cela chamboulait toute ma perception de moi même.
Ensuite j’ai vécu cette même panique dans différentes situations et j’ai commencé à observer ce qui se passait à l’intérieur de moi. Cela m’a permis d’observer que ces paniques étaient toujours couplés aux jambes tremblantes et un sentiment sans force, le sentiment que mon corps pouvait me lâcher.
Des souvenirs de mon enfance
Et à ce moment que des souvenirs de mon père m’apprenant les bases de l’escalade quand j’étais toute petite, me sont revenus à l’esprit. Je me rappelais de comment il m’a montré de choisir l’endroit où j’allais placer mon pied pour le prochain mouvement, comment identifier mon grip et comment bouger mon corps pour ne pas gaspiller de force ou pour garder l’équilibre….. Tant de petites étapes qui étaient devenus automatiques sont réapparues devant mon écran intérieur.
Avec ces souvenirs, un sentiment de confiance en mon corps m’est revenu. Moi petite je pouvais lui faire confiance entièrement. Car j’avais appris les mouvements et développé la force nécessaire progressivement. Et j’avais appris à m’exposer à des risques de plus en plus grands au fur et à mesure que ma capacité augmentait. Et plus j’avançais, plus mon père me laissait faire seule. Ainsi il m’a aidé à développer aussi la confiance en mon jugement.
Revenons à l’époque de mes crises de panique.J’ai fait du REMAP® en auto-traitement sur ce que j’avais identifié comme déclencheurs de ces expériences. Ensuite, avec ces expériences d’enfance à nouveau très présentes en moi et dans mon corps, j’ai repris mes entrainements réguliers. J’ai re-musclé, j’ai renforcé ma pratique régulière du Yoga et Qi Gong.
Et quand je ressentais à nouveau cette confiance en mon corps, j’ai tenté une rando plutôt difficile où je savais que j’allais devoir passer des passages très exposés. J’ai pris le risque et mon corps à fait à nouveau ce qu’il savait faire. J’avais regagné la confiance en moi et mes forces.
Fini la peur des hauteurs ! Et la cerise sur le gâteau, fini les attaques de panique tout court !
Souvent il y a un choc derrières les crises de panique et les phobies qu’on peut très bien traiter en
SEB (Self Emotional Balancing), Remap EFT
Mon choc c’était « houuhoouuh mon corps me lâche!!!! ». Au début de la ménopause ce n’est pas cool comme sentiment
Et je rejoins alors le commentaire dans l’article – si je n’avais pas construit cette confiance en mon corps petite, je n’aurais pas eu cette ressource sur laquelle m’appuyer, adulte.
Ou comme cette collègue que j’ai rencontré hier : Après un accident, les médecins lui ont dit qu’elle ne pourra plus utiliser sa jambe. Elle a récupéré la fonctionnalité de sa jambe en travaillant avec son corps et sa force mentale. Et cela quand on ne parlait pas encore de Gregg Braden, Joe Dispenza etc.
Elle a appris à un moment donné la possibilité d’utiliser la visualisation pour travailler les muscles. Et dans sa détresse elle a spontanément pu s’appuyer sur une ressource qu’elle ne savait même pas qu’elle l’avait.
Donc aidons nos enfants à être au mieux préparés pour leur vie future en ayant un corps, un mental et un psychisme bien ancrés dans la confiance en soi et on ses capacités d’adaptation et de résilience. Bien préparés pour tout ce que la vie va leur apporter.
C’est le plus beau cadeau que nous pouvons leur faire.
Les informations clefs de l’article
Les observateurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que les jeunes manquent gravement de littératie physique*. L’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario a effectué une étude sur 10 000 enfants de 8 à 12 ans à travers le Canada. Les chercheurs ont découvert que seulement un tiers possédait un niveau de littératie physique de base.
En Australie, un test simple consistait à faire rebondir un ballon et à l’attraper. Il a démontré que le nombre de fois que les enfants peuvent le faire en 20 secondes est passé de 14 fois en 1994 à huit en 2018.En 1994 les enfants pouvaient passer 22 secondes en équilibre sur une jambe, comparé à 15 secondes en 2018.
* Définition de la littératie physique : « La littératie physique se définit par la motivation, la confiance, la compétence physique, le savoir et la compréhension qu’une personne possède et qui lui permettent de valoriser et de prendre en charge son engagement envers l’activité physique pour toute sa vie. » (
source)
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